Prendre la parole est un acte d’une grande profondeur.
Une expression intime de par sa source.
La pensée qui elle-même a le pouvoir d’émerger par la source du cœur.
Un chemin de grande découverte.
Apprendre à dire, pour créer du lien.
Pour transmettre une idée, une opinion, une connaissance…
Le choix des mots qui se trouvent soutenus par l’intention.
La prise de parole est un geste.
Tout comme le peintre utilise la main pour exprimer ce qu’il perçoit ou ce qu’il entend au plus profond.
La résonance.
Les mots ont une vibration, une fréquence.
Celui ou celle qui prend la parole se met à l’endroit de la transmission.
Choisir.
Un des principaux outils est le choix du mot, de sa signification pour soi.
Nous possédons un alphabet commun, seulement, nous restons des individus qui pour certains peuvent avoir une définition « propre » du sens profond de ce même vocabulaire.
Ce qui peut créer de l’incompréhension chez celui qui écoute.
Ce qui revient à dire dans mon écrit, que l’intention compte.
Le sens du mot pour soi compte.
Parce qu’il permet d’aller vérifier autant que faire se peut, si, le ou les interlocuteurs saisissent le fond du propos.
L’intention, la présence à soi, permet de faire passer ce qui est à faire entendre.
Nous sommes des êtres d’émotions, nous saisissons des informations aussi par l’invisible.
Je souhaitais parler du fond et de la forme ici.
Le fond pour la présence, la forme au choix des mots.
Lucie
