Lucie Navarre

Souffrance

La souffrance est le levier de cette dynamique d’interêt.
Elle réveille celui qui décide que cela peut lui apporter des axes de mises en actions profondes et indiquent ce qui est à fortifier, à saisir, à consolider.
Une vie sans souffrance aucune n’existe pas.
Les niveaux, les intensités, les degrés eux varient subtilement d’un individu à un autre.
L’ignorer, elle reviendra plus vite, plus fort, plus intense.
La fuir est aussi une tactique attendue mais qui ne viendra pas aider à traverser les épreuves, défis de nos vies.
Elle nous permet de nous considérer, de prendre conscience de nos capacités à développer.
Le mental, le physique pour avancer avec détermination et rigueur dans nos aspirations.

Plus j’entre en relation avec la souffrance plus elle permet de donner les indications de ce qui est à travailler, à renforcer, à défaire.

Transcender, alchimiser, comprendre, s’ouvrir à ce qui tape fort intérieurement, sortir de l’inertie de la pensée, la redinamiser, la mettre en mouvement, en action.

Chacun sa temporalité pour se saisir de ses espaces intérieurs, de leur donner une dimension nouvelle, une perspective différente.
Tout est en nous.
Comment se servir de ce qui demande à émerger ?
Apprendre à lire ses ressentis, sa souffrance.
Revenir à l’essentiel.

S’aider à s’apaiser, à se faire moins souffrir en agissant consciemment sur nos fonctionnements, en acceptant profondément nos imperfections et nos espaces de progressions. Apprendre à se comprendre et apaiser ce qui est possible de l’être.
Un pas après l’autre, c’est un apprentissage.

Bonne journée,
Lucie

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